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Lorsque notre tête nous empêche d'avancer...


Il y a quelque chose d’assez universel que j’ai constaté dans mon travail de coach.

Lorsque nous devons prendre des décisions qui nous sortiraient du statut quo pour entreprendre quelque chose de nouveau, aller au bout d’un projet, d’un rêve, qu’il soit personnel ou professionnel; nous faisons systématiquement MARCHER NOTRE TÊTE avant notre CŒUR. Comme si il n’y avait qu’elle en qui nous pouvions faire confiance. Car elle analyse, pèse, détecte le moindre risque, elle envisage tous les scénarios et nous donne cette impression de CONTRÔLE qui nous sécurise tant. Elle est d’ailleurs placée au sommet de notre corps telle une tour de contrôle. Le cœur lui est au centre, il est intérieur, il bat sans notre contrôle.


Le mental a été longtemps élevé au rang supérieur dans la prise de décision. Le monde de l’entreprise ne valorisant que le côté cartésien de l’homme ainsi que le progrès fulgurant de la science nous a doucement fait glisser dans une vision monochrome du potentiel humain. Hors, nous savons depuis longtemps que nous avons trois cerveaux. La tête, le cœur, et le viscéral, qui ont tous les trois leurs propres neurones. Les trois créent un équilibre important pour notre bien-être physique et psychologique. L’instinct le premier mécanisme de protection de l’homme ne vient pas de notre tête. L’intuition non plus d’ailleurs et les émotions encore moins.


Pourtant le réflexe que nous avons acquis est d'aller le plus souvent du côté cartésien dès que nous sommes face à une interrogation. Par exemple, il m'est arrivé tellement de fois en consultation de poser une question très simple à mes coachés: "Que veux tu vraiment?" La majorité des personnes sont incapables de répondre à cette question avant deux ou trois séances (Vous me direz c'est aussi pour ça qu'ils viennent me voir). Je les vois lever les yeux vers leur tête, ils balayent leurs fronts de gauche à droite tels des essuies glaces et ils cherchent, fouillent, analysent pendant de longues minutes pour trouver LA bonne réponse. Mais ils ne trouvent pas, car la réponse n'est pas dans leur tête mais un étage en dessous, dans des tréfonds de leur cœur dont ils n'avaient pas l'air de soupçonner l'existence.




Pourtant nous savons que la confiance, les bonnes relations interpersonnelles, la reconnaissance, l'intelligence émotionnelle donnent de meilleures performance dans le monde du travail et sont bien sur très bénéfiques dans notre vie en général.

D'ailleurs lorsque je parle d’amour au travail, certains écarquillent les yeux, et pourtant il me semble assez universel de vouloir aimer son travail. A ce sujet je vous conseille de vous informer sur les conférences de Pascale Dufresne (Coach en Leadership authentique) qui l’expliquent très bien.


Evidemment, notre tête est bien utile et indispensable à notre quotidien, à nos projets, à notre vie professionnelle et elle est en quelque sorte notre garde-fou. Cependant, c’est lorsqu’elle prend le dessus sur nos réelles envies, nos besoins profonds ou bien qu’elle inhibe les valeurs profondes censées nous animer qu’elle devient notre ennemi.

Le vocabulaire récurrent qui obstrue notre tête et nous empêche d’avancer est reconnaissable au : « Oui mais… » « Et si ceci et si cela… » « Il faut, je dois… » « Je tourne en rond… » « J’ai peur… » « Je n’y arriverais pas… ». Le mental lorsqu’il prend le dessus sur nos vies, créé le doute. Le doute en nous-mêmes, en la vie et face aux autres. Et parfois à vouloir tout contrôler nous perdons le contrôle de notre vie.


Le cœur lui parce qu’il est animé par nos vrais désirs va souvent à l’encontre de ce que nous nous imposons comme obligations, ce que nous devrions être par opposition à ce que nous voulons être. Les nôtres mais aussi celles de nos parents, nos amis, nos collègues, notre culture, la société en général… En définitive, tout notre environnement qui est devenu notre zone de confort. Nos désirs sont parfois HORS de cette zone de confort (devenu inconfortable). Cependant DEVOIR ETRE c’est être en réaction, VOULOIR c’est être en action. Nous sommes donc souvent en réaction de nos vies sans nous en rendre compte, nous pensons la diriger mais en fait nous sommes simplement dans la conformité de notre environnement et nous réagissons en fonction de celle-ci.


Alors nous écrasons, nions nos désirs à des degrés variables et dans des contextes différents qui touchent à tous les pans de nos vies : couple, carrière, amitié, projet personnel, voyage, rêve…

Il peut s’agir de petites choses comme de grands projets, de façon ponctuelle ou répétitive.

Pourtant nos vrais désirs ne sont-ils pas l’essence même de ce qui est supposé nous faire avancer dans un sens QUI A DU SENS justement?



Le mental nous pousse à chercher des réponses à l’extérieur de nous-mêmes. Par exemple, « Si j’avais plus d’argent, si mon patron avait plus de reconnaissance, si j’avais un conjoint pour me soutenir, si mes proches me comprenaient… ». Mais la réponse est ailleurs, à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre viscéral, comme on dit "dans nos tripes". Lorsque nous avons confiance en nous et que nous croyons en nos projets, nous ne voyons plus des obstacles mais des solutions. Les autres n’ont rien à voir avec nos envies, elles nous appartiennent et nous sommes les seuls à pouvoir agir pour les concrétiser. Nous sommes les seuls maîtres de nos désirs profonds, alors fuyez les gens qui projettent leurs peurs sur vous. Ne prenez que des conseils authentiques qui vous stimulent, vous motivent. C’est votre cœur qui vous parle... Connectez le à votre tête. Ne les laissez pas être en conflit et faites les travailler ensemble, ils iront plus loin.


On peut changer nos pensées, nos perceptions, notre façon de regarder telle ou telle situation. Mais ce que nous NE POUVONS PAS changer ce sont nos désirs et nos besoins profonds, nos émotions. Que nous les écoutions ou non elles sont là et ne peuvent être chassés. C’est un combat perdu d’avance que de ne pas écouter son cœur, car lorsqu’il n’est pas nourrit, nous sommes tout simplement en incohérence avec nous-mêmes. Nos actes ne suivent pas nos envies et nous avons ce sentiment de frustration, de tristesse, de non-motivation, de fatigue psychologique, de stress et de doutes latents. On finit par ne plus savoir qui on est, ce qui nous anime et nous fait du bien.


Si vous êtes de ceux qui voudrait mais n’osait pas changer quelque chose dans votre vie, je vous propose de prendre le temps d’investiguer cette partie intérieure de vous-même et de lui laisser une chance de s’exprimer. Elle ne peut pas vous trahir car elle est votre essence profonde avant que la société moderne nous ait appris à d’abord faire confiance à notre mental. Penser aux personnes que vous admirez pour être aller au bout de leurs projets. Ils ne sont pas meilleurs ou plus forts ou plus intelligents. Ils se sont simplement écoutés et ont eu confiance en ce qu'ils ont entendu. Agir est alors devenu une évidence.


Je vous propose quelques outils pour enclencher votre écoute :

  • Entourez vous de gens qui croient en votre projet et qui font eux mêmes des changements décisifs dans leur vie. N’écoutez pas les personnes négatives qui nourrissent le doute et donc votre mental. Vous le nourrissez déjà assez!

  • Faites le premier petit pas vers ce que vous voulez changer et observez ce qui se passe. Personne n’a jamais gravit l’Everest d’une seule traite.

  • Apprenez à faire confiance à votre intuition et à écouter vos émotions, sans jugement.

  • Visualisez-vous en train d’atteindre votre objectif tous les jours. Que ressentez-vous psychologiquement, physiquement? Qu’est ce qui serait différent dans votre vie ?

  • Amorcez un dialogue intérieur positif. Nous sommes souvent notre premier démotivateur par la répétition de pensées négatives envers nous mêmes. Otez de votre vocabulaire intérieur les phrases comme "Je suis pas capable", "je n'ai pas telle ou telle compétence", "Il/elle est tellement plus ceci ou plus cela", "Je suis trop nul(le)".

  • Demandez-vous quels obstacles vous retiennent réellement? Et pourquoi vous vous accrochez tant à eux pour ne pas avancer ?

  • Apprenez à vous CONNAITRE… Pas ce que vous faites, mais QUI vous êtes. Les valeurs qui vous animent. Quel sens vous voulez donner à votre vie.

  • Ne vous comparez pas aux autres!

  • Faites-vous accompagner dans votre quête ! Il y a des professionnels qui sont là pour ça ! Coachs, conseillers d’orientation, psychothérapeutes spécialisés…

  • Demandez-vous si vous êtes en réaction de votre vie ou en action de votre vie. Ce que je fais tous les jours, est-ce que je le veux ou est-ce que je le subis ?

  • Autorisez vous à sortir de votre cercle vicieux, soyez ouvert à tenter de nouvelles choses. Personne n'a jamais concrétisé un changement de vie en reproduisant les mêmes schémas négatifs.

  • Demandez vous ce qui vous a pousser à l’endroit où vous êtes aujourd’hui. Vous, les autres, votre raison, votre intuition ? Êtes vous satisfait du résultat ?


Le potentiel humain est illimité. La seule vraie limite qui existe est celle que nous nous créons !

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